Le cycle menstruel fait partie de la vie de toutes les femmes dans le monde. Ce que nous considérons comme une chose habituelle, cependant, est souvent affligée de honte et de tabous dans les zones rurales pauvres d'Afrique et d'Asie. Cela peut avoir des conséquences catastrophiques pour les écolières. Elles n'ont aucune connaissance en matière de santé sexuelle. Des serviettes hygiéniques bon marché ne sont guère disponibles. Pour ne pas être harcelées, beaucoup d'écolières restent cachées à la maison pendant leur période et se contentent de chiffons sales. Par conséquent, souvent elles manquent l'école pendant 5 jours par mois et doivent la quitter trop tôt.
Plus que jamais, ces jeunes femmes sont exposées à la violence sexuelle, aux grossesses non désirées et au mariage forcé. Il n'est pas étonnant que
l' UNICEF, UNESCO et
l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS) s'inquiètent de la
discrimination flagrante dont sont victimes les filles dans leur développement personnel.
Comme le montrent également les recherches de l'AIF, ces écoles rurales manquent de tout :
-longue marche pour aller à l'école et pas de transports en commun
-des chemins en mauvais état
-pratiquement pas d'accès à l'eau, éventuellement des citernes ou des puits
-pas de toilettes acceptables et d'installations pour se laver les mains.
Les écoles
Il s'agit généralement d'écoles primaires et secondaires publiques situées dans des zones rurales reculées. Les conditions de vie y sont très précaires et l'accès à Internet inexistant. Malgré
tous ces obstacles, les enseignants et enseignantes s'engagent à donner la meilleure éducation possible aux élèves.